un témoignage.....ouest france

Publié le par vero



Mais , zut alors que se passe t'il?
Cette femme a été battue, elle a porté plainte et c'est elle qui subit encore, elle vit dans un logement "mouchoir de poche", elle est fichée à la banque de france!!!!!!

« J'ai été victime de violences conjugales » Les violences conjugales augmentent en France. Nous publions aujourd'hui le témoignage d'une habitante du Pays de Fougères dont nous avons préservé l'anonymat. :

Archives photos. 37 ans, mère de deux enfants (7 et 4 ans), infirmière, une femme du Pays de Fougères est venue témoigner, à la rédaction, de violences conjugales subies dans son foyer. Témoignage « Le 8 mars, on a fêté la Journée des femmes... Moi je vis des choses difficiles depuis que j'ai découvert, à travers mon mari, une personne à double personnalité, qui me mène la vie dure.
 Nous nous sommes mariés en juin 2000. Il y a d'abord eu des disputes entre nous. Je suis têtue, lui aussi. Parfois il me poussait au sol, m'agrippait au bras. C'est arrivé deux ou trois fois.
L'amour est aveugle
.
 Pour moi, ce n'était pas de la violence. Je n'ai pas réagi.
 En 2004, nous avons acheté une grande maison, avec un grand terrain. Tout a alors changé. On s'est éloigné l'un de l'autre. La routine s'est installée. Mon mari s'est replié sur lui-même, sur la maison, le terrain. Finies les visites familiales, les promenades, les courses cyclistes (le vélo est ma grande passion). Durant l'été 2007, j'ai fini par le lui dire : ça ne va pas entre nous. Rien n'a changé. Alors je suis retournée voir des courses. Un dimanche soir d'octobre, au retour de l'une d'elles, il m'a violemment frappée à coups de pieds, de balai dans le dos etc. Il me soupçonnait d'aller voir les courses pour retrouver des hommes.
Le dimanche suivant, même scénario. J'ai alors dormi dans la salle de jeux des enfants, sur un « clic-clac », avec sac de couchage. J'ai décidé de divorcer et de quitter la maison.
Je suis allé voir le CIDF (centre d'information des droits de la femme). J'ai pris un avocat, qui m'a déconseillé de partir de la maison. Mais je ne pouvais plus y rester, psychologiquement. Ma mère m'a aussi incitée à partir. J'ai quitté le domicile conjugal le 7 janvier 2008, pour m'installer dans un appartement de 37 m2 dans la même commune.
En février, j'ai de nouveau été frappée alors que j'étais revenue à la maison pour discuter des enfants.

 J'ai alors porté plainte à la gendarmerie. Il a fallu quatre médiations pénales (rencontre avec un représentant du procureur de la République) pour que mon mari reconnaisse les faits et s'excuse. Mais vraiment du bout des lèvres. Suffisamment en tout cas pour échapper au tribunal correctionnel. En mai 2008, une ordonnance judiciaire de non-conciliation a fixé les modalités de la séparation en attendant le divorce. La garde des enfants est alternée suivant mon planning. Des dispositions financières ont été prises. Mon mari rechigne à les respecter. Il a fallu que je recoure à un huissier de justice pour recevoir des premières sommes. Moralité aujourd'hui, à cause de lui, je suis fichée à la Banque de France ». Ouest-France

Publié dans temoignage de victimes

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